Titre | La désobéissance civile, une légitime réponse : Table ronde avec Isabelle Fremeaux, John Jordan, Yvan Gradis et Sandra Laugier | |
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Auteur | Nicolas Haeringer, Samira Ouardi | |
Revue | Mouvements | |
Numéro | no 65, printemps 2011 Critique-action | |
Rubrique / Thématique | Désobéissances et expériences alternatives |
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Page | 120-129 | |
Résumé |
Depuis quelques années, les pratiques de désobéissance civile semblent avoir gagné en importance. Les collectifs de « désobéissants » ou de « désobéisseurs » sont légion ; les appels à refuser de mettre en œuvre telle directive jugée injuste se multiplient dans des domaines aussi divers que l'éducation, l'indemnisation des chômeurs, et bien entendu, la traque des sans-papiers. Les articles de presse, émissions télé et publications (militants, journalistiques ou scientifiques) sont chaque jour plus nombreux sur ces questions. Pour autant, « désobéissance civile » désigne des pratiques extrêmement diverses, qui vont de l'action directe (« inspections citoyennes » de sites militaires, refus de respecter les cadres légaux de la contestation, etc.) à la résistance passive. Les revendications des militants/activistes sont très largement discutées. Leur rapport au militantisme « classique », qu'ils contribueraient à « renouveler » est également régulièrement commenté et analysé. En revanche la désobéissance civile est beaucoup plus rarement appréhendée comme une pratique critique de la démocratie représentative. L'ouvrage « Pourquoi désobéir en démocratie » entend faire face à cette lacune. Mouvements a donc cherché à le mettre en débat auprès d'activistes et de désobéisseurs. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MOUV_065_0120 |