Titre | L'extrême gauche française et l'écologie : Une rencontre difficile (1968-1978) | |
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Auteur | Philippe Buton | |
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Revue |
20 & 21. Revue d'histoire Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire |
Numéro | no 113, janvier-mars 2012 Spécial : L'invention politique de l'environnement | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 191-203 | |
Résumé |
Lors de la décennie qui a suivi Mai 68, l'attitude des organisations de l'extrême gauche française envers l'écologie permet de distinguer trois groupes. En premier lieu, ceux qui s'ouvrent précocement à la préoccupation écologiste. Ces pionniers sont le parti socialiste unifié, la sensibilité maoïste dite spontanéiste (Vive la Révolution et la Gauche prolétarienne), et un petit groupe trotskyste (l'Alliance marxiste révolutionnaire). À ce premier groupe s'oppose le deuxième, celui des suivistes, essentiellement composé des principales organisations trotskystes (Ligue communiste, Lutte ouvrière) et anarchistes. Le troisième groupe, celui des réfractaires, rassemble la quasi-totalité des maoïstes et quelques organisations trotskystes (Organisation communiste internationaliste) ou anarchistes (Guerre de classes). Le croisement de trois paramètres permet de comprendre cette typologie : le rapport à la notion de modernité, la relation au marxisme et la notion d'optimisme révolutionnaire. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VIN_113_0191 |