Titre | "Une constitution, ça se révise !". Relativisme constitutionnel et Etat de droit au Sénégal | |
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Auteur | Assane Thiam | |
Revue | Politique africaine | |
Numéro | no 108, décembre 2007 L'Egypte sous pression ? Des mobilisations au verrouillage politique | |
Rubrique / Thématique | Conjoncture |
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Page | 145 | |
Résumé |
Le Sénégal n'est pas un État de droit au-dessus de toute critique. La règle de droit y est moins perçue comme un absolu à respecter que comme le reflet d'un rapport de forces qui peut être modifié au gré des circonstances. En témoignent les nombreuses réformes constitutionnelles et législatives qui ont précédé les élections du premier semestre 2007 et qui continuent encore au second semestre. Cette dérive est d'autant plus inquiétante que l'exercice très centralisé du pouvoir par Abdoulaye Wade semble ne rencontrer aucune résistance: le Parlement est aux ordres, le pouvoir judiciaire n'ose pas se dresser contre lui. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
« A constitution can be revised ! » Constitutional relativism and the rule of law in Senegal As far as respecting the rule of law, Senegal is not beyond criticism. The rule of law is perceived, there, less as an intangible precondition than as the reflection of a balance between forces the nature of which can be modified according to circumstances. The many constitutional and legislative reforms which preceded the elections of 2007 and which are still going on bear witness to this. The slippage this suggests is all the more worrisome as Abdoulaye Wade's very centralized use of power meets little, if any, resistance : Parliament is compliant and the judicial system does not dare stand up to him. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POLAF_108_0145 |