Titre | Max Weber et l'anthropologie | |
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Auteur | Michael Löwy, Eleni Varikas | |
Revue | L'Année sociologique | |
Numéro | vol. 62, no 1, 2012 Sociologie et anthropologie. Convergences, croisements et dissonances | |
Rubrique / Thématique | Études réunies et présentées par Francis Affergan et Erwan Dianteill |
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Page | 123-141 | |
Résumé |
Malgré la présence évidente d'analyses de type anthropologique dans ses écrits, Weber est rarement considéré comme anthropologue. Il nous semble cependant que le « moment anthropologique » est bel et bien une des composantes de son oeuvre : une bonne partie de ses écrits porte sur les sociétés dites « archaïques ». Au fond, son projet scientifique ? comment émerge la modernité rationnelle occidentale ? ne prend sens que dans l'écart avec les sociétés non modernes, « primitives ». Weber est donc bien anthropologue, au sens où il rend raison des sociétés prémodernes, et de cette analyse découlent des concepts utiles pour comprendre la modernité. Anthropologie et sociologie sont inséparables d'une approche historique. Ce qui les distingue n'est pas tant la méthode ou les objets ? religion, normes sociales, famille ? que le type de société/communauté étudiée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ANSO_121_0123 |