Titre | À propos de la complexité des révoltes dans les pays arabes | |
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Auteur | Nizar Messari | |
Revue | Cultures & conflits | |
Numéro | no 85-86, printemps-été 2012 L'institutionnalisation du Parlement européen | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 187-212 | |
Résumé |
Pour m'atteler à la tâche d'essayer de comprendre les bouleversements dans le monde Arabe au cours de l'année 2011, je me propose dans cet article d'analyser ces événements à la lumière de quelques modèles théoriques qui visent à expliquer les mobilisations sociales et populaires, d'abord pour fournir une clé pour comprendre ces événements et ensuite pour analyser ce que ces mobilisations ont apporté aux modèles théoriques préexistant. Deux questions différentes mais liées s'imposent : pourquoi plusieurs peuples arabes se sont-ils soulevés au cours de l'année 2011 ? Pourquoi l'ont-ils fait d'une façon presque simultanée ? D'un point de vue théorique, la littérature qui existe nous dirige vers deux concepts explicatifs : le premier est l'existence de structures d´opportunités politiques préalables qui ont balisé le chemin pour plus de réformes, alors que le second est l'existence d'un réseau d'événements, non pas liés mais mutuellement influençables, et dont l'évolution influence les événements dans les autres pays. Dans le cas des révoltes de 2011 dans les pays Arabes, les leçons à tirer sont que, si parler de structures d'opportunités politiques indique une inclinaison vers la structure au détriment de l'acteur, les révoltes de 2011 dans le monde Arabe ont indiqué le rôle central que les acteurs peuvent jouer dans les mobilisations, et obligent ainsi à une certaine adaptation du modèle des structures d'opportunités politiques. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CC_085_0187 |