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Titre La mobilisation électorale en 2012
Auteur Anne Muxel
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro vol. 63, no 2, 2013 Élections 2012
Rubrique / Thématique
Élections 2012 (1)
Page 207-224
Annexes Graphiques, Tableaux
Mots-clés (matière)abstentionnisme campagne électorale élections présidentielles participation électorale sociologie politique
Mots-clés (géographie)France
Résumé L‘électeur français n'est plus un électeur systématique et sa participation est devenue intermittente. Seule l'élection présidentielle continue de mobiliser massivement. En 2012, le niveau de participation rompt avec le cycle abstentionniste du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Néanmoins, comparée à la mobilisation des Français en 2007, elle connaît des reculs significatifs dans presque tous les segments de la société. Cet article s'appuie sur les données des enquêtes électorales du Cevipof et examine les évolutions de la participation selon les caractéristiques sociologiques et politiques des différents électorats. En comparant les trois dernières élections présidentielles (2002, 2007 et 2012), il évalue les parts respectives de l'abstentionnisme sociologique et de l'abstentionnisme politique, et revisite les ressorts explicatifs de la participation électorale.
Résumé anglais French electoral mobilisation in 2012The French can no longer be described as systematic voters. Intermittent voting has become the order of the day with the presidential election being the only one that continues to have broad appeal. In the 2012 presidential election, the strong level of turnout broke with the cycle of abstention that had characterized all mid-term elections during Nicolas Sarkozy's presidency. Nevertheless, compared to the 2007 presidential election, turnout decreased among all sections of the population. This article draws on recent electoral surveys conducted by the Cevipof to examine changes in electoral turnout according to the sociological and political characteristics of the different electorates. Comparing the last three presidential elections (2002, 2007 and 2012), it evaluates the share of sociological and the share of political abstention. More broadly, this article reconsiders the principle explanations for turnout models, attempting to make the diverse motives for voting versus non-voting understandable.
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_632_0207