Titre | Contested Meanings in the Egyptian Revolution | |
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Auteur | Sarah Anne Rennick | |
Revue | Socio | |
Numéro | n° 2, novembre 2013 Révolutions, contestations, indignations | |
Rubrique / Thématique | LE DOSSIER |
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Page | 81 | |
Résumé |
La révolution égyptienne s'est caractérisée par l'absence de toute idéologie sectaire ou politique. Deux ans plus tard, cependant, la scène post-révolutionnaire semble très différente : le pays est profondément polarisé et la vision politique de ce que l'Égypte devrait devenir est vivement contestée. On évoque le soi-disant détournement de la révolution par les islamistes, mais cela implique que la révolution ait un sens défini dont les paramètres sont reconnus. Je me prononce contre cette idée. En utilisant le concept de mobilisation multi-sectorielle de Dobry (1983), l'article décortique le mythe d'un mouvement de masse unifié et plaide plutôt en faveur de la « mobilisation dispersée ». Les différences d'interprétation des slogans de la révolution sont exposées, révélant la contestation idéationnelle des demandes et des objectifs et la façon dont ceux-ci sont convertis en batailles politiques spécifiques. En ce sens, la révolution ne doit pas être conçue comme seulement les dix-huit jours de protestation anti-Moubarak, mais plutôt comme un processus continu et toujours en cours. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The Egyptian revolution was carried out under a banner notable for its distinct lack of divisive sectarian or political ideology. Yet, two years later, the post-revolutionary scene looks strikingly different: the country is profoundly polarized and the political vision of what Egypt should become is hotly contested. A common narrative is the so-called hijacking of the revolution by Islamists; however, this implies that the revolution has one defined meaning whose parameters are recognized by all. I argue against this. Using Dobry's (1983) concept of multisectorial mobilization, the article dissects the myth of a unified mass movement and argues instead in favor of “dispersed mobilization”. The differences in interpretation of the revolution's slogans are set out, revealing the ideational contestation in demands and goals and how these are translated into specific political battles. In this sense, the revolution should not be conceived as merely the 18 days of anti-Mubarak protest but rather a continuous process still underway. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://socio.revues.org/408 |