Titre | Chekist in essence, chekist in spirit : regular and political police in THE 1930s | |
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Auteur | Paul M. HAGENLOH | |
Revue | Cahiers du monde russe | |
Numéro | volume 42, no 2-3-4, avril-décembre 2001 La police politique en Union Soviétique, 1918-1953 | |
Rubrique / Thématique | Organisation bureaucratique et relations avec le parti |
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Page | 447-476 | |
Résumé |
« D'essence tchékiste, d'esprit tchékiste » : la police ordinaire et la police politique pendant les années 1930.
Au moment de la restructuration générale de l'État soviétique qui accompagna la prise du pouvoir par Stalin, la police secrète soviétique (OGPU) prit la police ordinaire (milicija) sous son autorité à la fin des années 1930. L'OGPU s'efforça de transformer celle-ci en un système policier ordinaire qui compléterait les fonctions de l'OGPU liées à la sécurité intérieure tout en restant séparée aux niveaux bureaucratique et opérationnel. Ces tentatives de réforme échouèrent lamentablement pendant la première moitié des années 1930. L'OGPU n'était pas préparée à faire face aux difficultés liées à la réforme de cette bureaucratie tentaculaire, décentralisée, corrompue et inefficace. L'OGPU (suivie plus tard du NKVD) réagit à ces échecs en éliminant progressivement les différences entre la police ordinaire et la police secrète : elle encouragea la milicija à utiliser des tactiques de maintien de l'ordre plus conformes aux pratiques extrajudiciaires de l'OGPU qu'aux méthodes ordinaires préconisées par le régime au début des années 1930. Cet effacement de la frontière entre les deux types de maintien de l'ordre a eu pour résultat l'expansion substantielle des catégories de criminels ciblées par les opérations de répression de masse de 1937 et 1938. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CMR_422_0447 |