Titre | L'honneur et la caution : La confiance en Russie (XVIIe-XVIIIe siècles) | |
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Auteur | Ol´ga Evgen´evna Kosheleva | |
Revue | Cahiers du monde russe | |
Numéro | volume 50, no 2-3, avril-septembre 2009 L'Europe orientale, 1650-1730 | |
Rubrique / Thématique | Monarchie et société |
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Page | 361-379 | |
Résumé |
L'article examine les pratiques sociales qui, en Russie, avaient pour but d'empêcher la fraude et de se prémunir contre elle. Le serment faisait partie de ces pratiques médiévales : sa violation était punie par la justice. Quant à la caution, elle faisait retomber les peines encourues sur les répondants du fraudeur, qui s'étaient portés garants de sa bonne conduite. Extrêmement répandues, ces pratiques disparaissent au terme d'une longue évolution socio-culturelle, qui, vers le milieu du XVIIIe siècle, leur substitue la « parole d'honneur » et son corollaire, l'honneur personnel : désormais la fraude n'est plus seulement un délit, mais aussi un acte indigne. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Honor and bail The article considers social practices that were introduced in order to prevent and secure protection from deceit. Medieval Russia's oaths of fealty, which belonged to these practices, were followed by judicial penalty and bail in case of infringement. These practices were common, and the "word-of-honor" and personal honor practices, which came into life around the mid eighteenth century as the result of long socio-cultural changes, turned deceit not only into an act punishable by law, but a morally reprehensible one as well. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CMR_502_0361 |