Titre | Critique et refondation de la métaphysique chez Kant : Les « progrès de la métaphysique » et la critique du système leibniziano-wolffien | |
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Auteur | Igor Schüssler | |
Revue | Archives de philosophie | |
Numéro | tome 69, no 4, octobre 2006 Varia | |
Page | 567-599 | |
Résumé |
Dans son écrit tardif, Les progrès de la métaphysique (1791), Kant résume toute sa
métaphysique en critiquant la métaphysique traditionnelle et, avant tout, le « système
leibniziano-wolffien » (qui en est, selon lui, le sommet). La finitude de la pensée humaine
s'avérant, la métaphysique traditionnelle ? affaire de la raison et de la logique ? se révèle
être vide. Kant refonde alors la métaphysique sur ce qui est donné (les intuitions pures, la
loi morale de la liberté et, en un certain sens, l'empirie du monde sensible) afin de l'empêcher de «sombrer dans le néant ». Il distingue trois stades de la métaphysique: son «progrès assuré » dans l'« ontologie » critico-transcendantale, son « arrêt sceptique » dans la
cosmologie spéculative et son progrès pratico-moral jusqu'aux idées suprasensibles (surtout celles de Dieu et de l'immortalité). La métaphysique, s'élevant ainsi au suprasensible et considérant à partir de lui le monde sensible, s'avère alors être un savoir fondamentalement autre que tout savoir ontico-empirique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=APHI_694_0567 |