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Titre Les enjeux de la syndicalisation des personnels de surveillance dans les syndicats de la Fédération de l'Éducation nationale (1945-1981)
Auteur Alain Dalançon
Mir@bel Revue Carrefours de l'éducation
Numéro no 35, mai 2013 Encadrement éducatif et vie scolaire dans les établissements d'enseignement secondaire depuis le XVIIe siècle
Rubrique / Thématique
Dossier : Encadrement éducatif et vie scolaire dans les établissements d'enseignement secondaire depuis le XVIIe siècle
Page 69-84
Résumé De la Libération à 1981, les syndicats de la FEN du second degré, le syndicat national de l'enseignement secondaire (SNES) en particulier, ont défendu l'existence d'une catégorie d'étudiants-surveillants, les maîtres d'internat (MI) et surveillants d'externat (SE), dont les statuts avaient été élaborés ou rajeunis en 1937 et 1938. Attaché à la qualité de la transmission de contenus d'enseignement et à la démocratisation du recrutement des professeurs, le SNES s'est constamment opposé à la création d'une catégorie pérenne d'animateurs-éducateurs. Pourtant, à partir de 1968,reprenant des pistes explorées peu après la Libération, il a cherché à définir une doctrine neuve de la surveillance mettant l'accent sur son rôle éducatif. Cette tentative n'aboutit pas réellement pour un ensemble de raisons : désintérêt grandissant des étudiants-surveillants pour la profession enseignante – dont la surveillance avait longtemps été une sorte d'antichambre pour les étudiants d'origine sociale modeste –, remise en cause des notions anciennes de l'autorité entre élèves et adultes, diminution constante du nombre des postes de surveillants allant de pair avec la baisse du taux de syndicalisation... sans compter les enjeux de pouvoir entre les syndicats de la fédération et ses tendances organisées.
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_035_0069