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Titre Robert Southey: an essay addict?
Auteur Jean Raimond
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Volume 66, janvier-mars 2013 Reconsidering Romantic Essay-Writing and Some Romantic Essayists
Rubrique / Thématique
Articles
Page 15-30
Résumé Résumé« Si j'ai beaucoup de fers au feu, c'est, entre autres, parce qu'il y a une grosse marmite à faire bouillir ». Parce qu'il dépendait entièrement de sa plume pour vivre, Robert Southey a tiré le plus clair de ses revenus de sa collaboration à des revues. C'est ainsi qu'il a travaillé pour le Monthly Magazine, la Critical Review et l'Annual Review, avant de devenir, à partir de 1809, un collaborateur éminent de la Quarterly Review. Si ce périodique dut l'essentiel de son succès au soutien indéfectible du Lauréat, les articles écrits par Southey dans la revue Tory rivale de l'Edinburgh Review contribuèrent à accroître sa réputation et à faire de lui l'un des essayistes les plus percutants et les plus portés sur la controverse de l'époque romantique. Ses recensions d'œuvres littéraires, de récits de voyages, de biographies, d'études historiques ne retiendront peut-être pas l'attention du lecteur du vingtième siècle au même titre que ses « essais moraux et politiques ». Le goût marqué de Southey pour l'essai transparaît également dans plusieurs de ses ouvrages qui ne sont pas des essais à proprement parler, tels les Letters from England, les Colloquies et The Doctor. Le pensum des recensions tout comme l'éreintant et indispensable travail de documentation devaient se révéler bénéfiques pour Southey qui, dès qu'un malheur l'affligeait, se jetait « à corps perdu dans un travail de forçat comme beaucoup d'autres se jettent sur la bouteille ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais “If I have many irons in the fire, one reason, therefore, is that there is a large pot to boil.” Because he depended exclusively on his pen for his livelihood, Robert Southey found his most reliable source of income in periodical reviewing. He thus contributed to such journals as the Monthly Magazine, the Critical Review and the Annual Review before becoming, from 1809 onwards, an eminent contributor to the Quarterly Review. If that periodical owed much of its prosperity to the Laureate's unflinching support, Southey's contributions to the Tory rival of the Edinburgh Review were instrumental in increasing his reputation as one of the most effectual and controversial essayists of the Romantic age. His reviews of literary works, travel books, biographies or historical studies may not hold the twentieth-century reader's interest as his “essays, moral and political” still do. Southey's penchant for the essay is also perceptible in several works of his which are not essays in the first place, like Letters from England, the Colloquies, and The Doctor. The drudgery of reviewing and the strenuous work of documentation required were beneficial to Southey who, whenever anything distressed him, would “fly to hard employment, as many fly to the bottle.”
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_661_0015