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Titre Piers Plowman and institutional poetry
Auteur Emily Steiner
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Volume 66, juillet-septembre 2013 Medieval objects
Rubrique / Thématique
Articles
Page 297-310
Résumé Dans Piers Plowman, William Langland se veut réformiste, mais surtout il invente une poétique religieuse. Le château (allégorique) de l'âme de « Wit » renvoie à Gauvain et le chevalier vert et au Pèlerinage de vie humaine de Digulleville. Ainsi que le château/sanctuaire pénitentiel de sainte Vérité, dont les clés rappellent les pénétrations des romans de chevalerie, ou la grange d'Unité/Église, ces bâtiments montrent l'attachement viscéral de Langland aux institutions. De même, Langland fait preuve d'un goût digullevillien pour les documents juridiques, qu'il retranscrit tandis que ses personnages les manipulent : en Angleterre, la lecture intensive des Pèlerinages au XVe siècle s'est faite à travers le prisme et sous l'influence de Piers Plowman.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais William Langland's Piers Plowman wields a reformist agenda while experimenting with religious verse. Wit's (allegorical) castle of the soul echoes Sir Gawain and the Green Knight and Digulleville's Pèlerinage de vie humaine. Together with St. Truth's elaborate shrine/penitential castle, whose keys are reminiscent of romance rapes, and the barn of Unity/Church, these buildings demonstrate Langland's deep attachment to institutions. Similarly, Langland shows Digullevillian taste for the handling and transcribing of legal documents. The English fifteenth-century craze for the Pèlerinages may well have been triggered by Piers Plowman, which was their natural conduit.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_663_0297