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Titre Membership in Monetary Europe: France as Gatekeeper
Auteur David Andrews
Mir@bel Revue L'Europe en formation
Numéro no 353-354, juillet-octobre 2009 Eurosclérose ou européanisation ? L'intégration européenne dans les années 1970
Rubrique / Thématique
Dossier : Eurosclérose ou européanisation ? L'intégration européenne dans les années 1970
Page 149-165
Résumé L'effondrement du système basé sur les accords de Bretton Woods en 1973et l'envoyée des prix du pétrole ont accéléré une divergence d'opinion grandissante entre l'appartenance à la communauté européenne et les pays dont les monnaies faisaient partie du système de taux d'échange communautaire (le “serpent”). En 1974, les monnaies françaises, italiennes et anglaises se sont retirées de ce serpent, contrairement à celles des états non membres (Norvège et Suède) qui ont continué à fonctionner sur ce système. Cette situation commença à menacer de plomber les projets français en vue du développement futur de la communauté, une inquiétude qui se vérifia lors de l'élection de Valéry Giscard d'Estaing en 1974. Le gouvernement Giscard D'Estaing rendit alors prioritaire la réforme du serpent, dans le but de faciliter le retour du Franc et de limiter ainsi toute nouvelle arrivée parmi les membres de l'Europe Monétaire qui serait contre cet objectif. Paris réussit a atteindre ses objectifs à long terme mais échoua pour ceux à court terme. En fait, la France bloqua l'entrée du Franc Suisse dans le serpent (elle s'y opposait vigoureusement), mais fut incapable de changer aucune des règles fondamentales régissant le fonctionnement du serpent (et cela malgré des efforts répétés). La France, à l'intérieur de l'Europe Monétaire, a exercé une influence considérable sur les questions concernant les membres mais moindre sur celles touchant aux lois sur les états membres - une tendance qui se répètera au fil des années.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The collapse of the Bretton Woods system in March 1973 and the quadrupling of oil prices later in the same year prompted a growing divergence between the membership of the European Community and those countries whose currencies participated in the Community's exchange-rate mechanism (the “snake”). By 1974, the currencies of France, Italy, and the United Kingdom had withdrawn from the snake, whereas the currencies of non-Community members (Norway and Sweden) were linked to its mechanisms. This situation threatened to undermine the goals of the French government for the future development of the Community, a concern that became particularly acute following the May 1974 election of Valéry Giscard d'Estaing. Giscard's government therefore made it a priority to reform the snake in a fashion that would facilitate the French franc's return, and to limit any further additions to the membership of “monetary Europe” that would undercut this objective. Paris succeeded in the latter of these goals but failed in the former. More precisely, France blocked the entry of the Swiss franc into the snake, which it strongly opposed, but was unable to alter any of the fundamental rules governing the snake's operations (despite repeated and strenuous efforts to do so). Within monetary Europe, France exercised considerable influence over questions of membership but little over the rules governing participants—a pattern that would be repeated in future years.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EUFOR_353_0149