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Titre The Destruction of Faces in Rwanda 1994 : Mutilation as a Mirror of Racial Ideologies
Auteur Karen Krüger
Mir@bel Revue L'Europe en formation
Numéro no 357, juillet 2010 Aborder la violence collective : Méthodes et perceptions
Rubrique / Thématique
Dossier : Aborder la violence collective : Méthodes et perceptions
Page 91-105
Résumé En 1994, la société rwandaise était pluraliste. Sa population était constituée de trois groupes : Hutu, Tutsi et Twa. Lorsqu'on étudie le génocide rwandais, et en particulier les actes de violence, la dimension ethnique de la violence se révèle par la façon dont les corps furent abîmés ou détruits. Des parties de corps étaient systématiquement mutilées, comme métaphores de certaines valeurs de la culture corporelle rwandaise. La dimension ethnique de ces actes de violence révèle beaucoup sur le contexte du conflit, la longue durée des catégorisations coloniales – établies par les Européens – et les allégations qui firent apparaître les Tutsi comme un danger potentiel.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The Rwandan society in 1994 was pluralistic. Its population consisted of the three groups of Hutu, Tutsi and Twa. When studying the genocide in Rwanda and the violent acts in particular, the ethnic dimension of violence is revealed in the way bodies were injured or destroyed. Body parts were systematically mutilated so as to serve as metaphors for certain values within the Rwandan body culture. The ethnic dimension of the violent acts reveals much about the background of the conflict, the longue durée of colonial categorizations – established by Europeans – and the allegations which made the Tutsi appear as a potential danger.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EUFOR_357_0091