Titre | « L'amitié se fait entre des personnes, pas entre des nations » | |
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Auteur | Gabriele Weigand | |
Revue | L'Europe en formation | |
Numéro | no 366, octobre 2012 Le 50e anniversaire du traité de l'Élysée | |
Rubrique / Thématique | Recherches |
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Page | 101-115 | |
Résumé |
L'idée du texte a vu le jour dans le cadre d‘une étude menée entre 2008 et 2013 avec le soutien de l‘Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ) sur le thème des « Moments interculturels dans les biographies ». Ce travail repose sur des entretiens narratifs menés avec des personnes issues du contexte franco-allemand. Le texte n'a pas l'ambition de présenter une analyse scientifique des relations d'amitié interculturelles, il se veut plutôt une étude exploratoire faisant apparaître, à travers quelques exemples individuels, l'importance de la culture de la rencontre franco-allemande et le profit qu'une recherche approfondie sur l'amitié dans ce domaine pourrait apporter. Les entretiens mettent en lumière le fait que les émotions positives sont capables d‘ouvrir un espace transculturel, qui vide peu à peu de leur signification les frontières issues des logiques nationales. Il s'avère que la Politique avec un grand « P », au niveau macroscopique des sociétés, peut contribuer et créer le cadre institutionnel adéquat pour les rencontres, mais qu'elle ne remplace pas la construction de relations basées sur la confiance qui ne peuvent naître qu'à travers des liens émotionnels des relations personnelles et les rencontres quotidiennes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The idea of the article came as a part of a study conducted between 2008 and 2013 on the topic of “Intercultural moments in biographies”, supported by the Franco-German Youth Office (OFAJ). The work itself is based on narrative interviews conducted with people issued from a Franco-German context. The paper, as such, does not aim to present a scientific analysis of the intercultural friendship relations, but it represents rather an exploratory study that shows, through some individual examples, the importance of the culture of Franco-German meetings and the benefit that a thorough research on friendship in this area could provide. The interviews highlight the fact that positive emotions are able to open a transcultural space which gradually minimizes the signification of the borders as perceived within the national logics. It turns out that Politics, at the macro level of societies, can help in creating the institutional framework appropriate for meetings, but it does not replace the creation of the relationships based on confidence that can only arise through emotional ties and personal relationships deriving from everyday encountering. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EUFOR_366_0101 |