| Titre | La Résistance, le temps, l'espace : réflexions sur une histoire en mouvement | |
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| Auteur | Alya Aglan | |
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Revue | Histoire@Politique |
| Numéro | no 9, septembre 2009 Nouveaux regards sur l'histoire de la France dans la Seconde Guerre mondiale | |
| Rubrique / Thématique | Dossier. Nouveaux regards sur l'histoire de la France dans la Seconde Guerre mondiale |
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| Page | 97 | |
| Résumé |
Le mouvement historiographique actuel des études sur la résistance a nourri de nouvelles approches. Dans la France occupée depuis juin 1940 par les Allemands, la résistance française doit, pour se construire une légitimité historique, inscrire son action dans le temps. Les formes d'action choisies par les différents groupes combattants dépendent du diagnostic porté sur l'avenir français, européen et mondial, alors qu'un certain passé revendiqué leur permet d'intégrer l'histoire de la nation. Il s'agit donc d'analyser la naissance et l'évolution des principales formations résistantes par rapport à ces critères temporels, plutôt que de les décrire en fonction des distinctions classiques entre résistance intérieure et extérieure, gaullistes et communistes, réseaux et mouvements, « attentistes » et tenants de la lutte armée, ou encore entre politiques et militaires. Abordée sous cet angle, la résistance s'organise progressivement autour d'une nouvelle synthèse politique, dont le principe peut être défini comme un « humanisme socialiste » (Hauriou). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
The historical trend of resistance studies opens up the way to new approaches. In German-occupied France, French resistance had to project its action into time in order to build a historical legitimacy. The forms of action chosen by the various combatant groups depended on the diagnosis related to the French, European and world future, whereas a certain asserted past enabled each group to integrate itself into the history of the nation. It seems thus preferable to analyse the birth and the evolution of the principal resistant formations by referring to these temporal criteria, rather than to describe them according to the traditional distinctions between interior and external resistance, Gaullists and Communists, networks and movements, "wait and see advocators" and holders of the armed struggle, not to mention the politicians and the military. Considered that way, resistance has organized itself gradually by focusing on a new political synthesis, whose principle can be defined as "socialist humanism" (Hauriou). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HP_009_0097 |
