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Titre Engagements volontaires et croissance verte dans l'ère d'après Copenhague : Voluntary Pledges and Green Growth in the Post-Copenhagen Climate
Auteur Thomas Sterner
Mir@bel Revue Revue d'économie du développement
Numéro volume 25, no 4, décembre 2011 Les défis du développement dans un monde d'après crise
Page 115-151
Résumé L'espoir d'un accord climatique a été violemment balayé à Copenhague ainsi qu'à chaque Conférence des parties (COP) qui a suivi. Une des conséquences est que la croissance verte est promue quasiment comme si elle était une voie alternative. Évidemment, la croissance verte est le but au final, mais on n'y parviendra pas d'un coup de baguette magique. L'économie mondiale va avoir besoin de politiques économiques sévères pour devenir verte – et il est naïf de penser autrement. En effet, même une croissance verte va stimuler la demande d'énergie et le charbon est typiquement la ressource la meilleure marché. L'ampleur du défi est encore plus grande si l'on considère également les problèmes entraînés par l'utilisation du nucléaire, et, dans certains cas, des biocarburants (puisqu'ils vont entraîner une compétition pour l'utilisation de terres qui peuvent être essentielles pour les pauvres). Cet article examine quelques-uns des ingrédients nécessaires à une stratégie mondiale à long terme pour protéger le climat. Nous aurons toujours besoin d'un accord climatique mondial, mais, alors que nous sommes dans l'attente d'un accord mondial final (et peut-être difficile à atteindre), nous devons entre-temps mener des politiques économiques cohérentes qui faciliteront le développement de cet accord mondial.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais
Hopes for a climate deal were mercilessly shattered at Copenhagen and each of the successive COPs since then. One result is that “green growth” is promoted almost as if it were an alternative path. Obviously, green growth is in fact the goal, but the phrase is not a magic wand. The world economy will require tough policy instruments to become green — and it is naïve to think otherwise. Even green growth will boost the demand for energy and coal is normally the cheapest source. The magnitude of the challenge is all the greater if we also consider the problems related to nuclear energy and, in some instances, to bioenergy (such as its competition for land that may be essential for the poor). This paper discusses some necessary ingredients for a long-term global climate strategy. We will still need a worldwide climate deal but, as we wait for the final (and maybe elusive) treaty, we must find intermediate policies that make sense and facilitate the development of such a treaty.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EDD_254_0115