Titre | Les crises et les institutions du crédit dans les écrits de jeunesse de Léon Walras | |
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Auteur | Roberto Baranzini | |
Revue | Revue d'économie politique | |
Numéro | volume 115, juillet-août 2005 Défauts de coordination | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 451-470 | |
Résumé |
Cet article est consacré aux écrits monétaires de Léon Walras précédant la publication
des Eléments (1860-71). Le but est de présenter l'apparition progressive d'une première
explication des crises dans le cadre de sa théorie monétaire en formation. À partir du
début des années soixante et tout le long de sa carrière, Walras interprète les crises en
termes de surcapitalisation. Cependant, tant les causes de la surcapitalisation que ses
mécanismes subissent de grands changements. Dans ses tout premiers écrits, Walras
considère les dépenses hors budget de l'État comme responsables de la formation
excédentaire de capital fixe sur l'épargne qui conduit aux crises. Dès l'instant où Walras
se distancie des textes de son père, il affine son raisonnement et, suivant une ligne
théorique qui passant par Victor Bonnet remonte probablement jusqu'à Thomas Tooke,
il focalise son explication des crises sur le rôle du crédit et des intermédiaires financiers. Si les propositions de politique économique de la fin des années soixante restent
timides, déplacer la cause ultime des crises de la politique de dépenses de l'État aux
comportements des spéculateurs engage Walras dans un processus d'«endogénéisation » des crises. Ce processus, qui trouve son expression théorique la plus forte dans
la Théorie mathématique du billet de banque, conduira l'auteur à considérer les crises,
non plus comme un accident de parcours, mais comme un phénomène inhérent à
l'organisation «spontanée » de l'économie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REDP_154_0451 |