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Titre Naissance et évolution des comités de surveillance du Puy-de-Dôme : Le rôle des représentants en mission
Auteur Philippe Bourdin
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Titre à cette date : Rives nord-méditerranéennes
Numéro no 18, 2004/2 Comités de surveillance et pouvoir révolutionnaire
Page 6
Résumé Tout le Puy-de-Dôme n'a pas vécu au même rythme et avec les mêmes formes la politique de suspicion. Le premier comité de surveillance est fondé à Riom le 31 mars 1793, mais l'administration départementale freine le zèle des administrations subordonnées. Les « Comités secrets » périclitent dans leur forme première avec l'arrivée des représentants en mission Couthon, Maignet et Châteauneuf-Randon, qui mettent sur pied, le 8 septembre 1793, un « Comité de salut public » pour préparer le siège de Lyon. Ils imposent bientôt la fondation d'un comité de surveillance dans chaque chef-lieu de district : à partir de celui-ci, sans établir un maillage communal, les comités de surveillance, par les modalités de l'élection, affirment leur pouvoir local. Mais les représentants ont tendance à leur superposer d'autres instances centralisatrices.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The whole département of Puy de Dôme didn't live the politics of suspicion at the same tempo nor under the same forms. The first supervisory committee was set up in Riom on March 31st 1793, a fortnight before the departemental Committee for public safety was created. In spite of its tendency to federalism the departemental administration incited subordinate administrative bodies to put a damper on their zeal and encouraged the release of early prisoners. The “Secret committees” did not last under their first form when the central representatives, Couthon, Maignet and Châteauneuf-Randon, arrived and set up a “Committee of public safety” on September 8th 1793, with correspondent committees in order to prepare the siege of Lyons. As a consequence of the “Law of Suspects”, they soon imposed a supervisory committee in each district: and the local supervisory committees, with a favourable election mode, asserted their authority outside the communal framework. But the representatives had a tendency to superimpose other centralizing bodies.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rives/569