Contenu de l'article

Titre Les petits ports, animateurs de l'économie maritime de la mer des Pertuis saintongeais (XVe-XVIIIe siècles)
Auteur Thierry Sauzeau
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Numéro no 35, 2010/1 Les petits ports
Page 79-97
Résumé Du XVe au XVIIIe siècle, les côtes de Saintonge étaient ouvertes au commerce maritime. Protégé des tempêtes atlantiques par les îles de Ré et d'Oléron, ce littoral a pris le nom de « mer des Pertuis ». À la fin du moyen âge, les marchands d'Europe du Nord vinrent acheter là le sel de Brouage ou le vin de Cognac. Rapidement enrichis par ce commerce, les petits ports saintongeais se sont lancés au XVIe siècle dans l'aventure de la pêche à la morue de Terre Neuve. Ce fut l'apogée économique des petites cités de Marennes et Brouage. Les guerres de religion ont ensuite déstabilisé ce système économique. Au XVIIe siècle, s'enclencha la révolution sucrière. Cette nouvelle économie nécessitait des navires et des investissements plus importants que ceux du cabotage ou de la morue. Aussi, les petits ports saintongeais se sont-ils repliés sur leurs activités premières, la pêche et la navigation côtières qu'ils n'ont abandonné qu'à la fin du XIXe siècle.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Between the 15th and 18th centuries, the Saintonge coast was open to maritime trade. These shores were attractive because the islands of Oleron and Ré offered fleets real protection from Atlantic storms and for this reason, this coastline was known as the “Mer des Perthuis” (the sea of gaps). In the late Middle Ages, merchants from Northern Europe came to buy salt from Brouage and wine from Cognac. With their new-found wealth from this trade, many of the small Saintonge ports launched fishing expeditions for cod in Newfoundland's waters during the 16th century. This was a time of great prosperity for the small towns of Marennes and Brouage. The French Wars of Religion undermined this local economy. In the 17th century came the sugar revolution, but this new market required larger ships and greater capital investment than those required for coastal trading or cod fishing. So the small Saintonge ports returned to their core markets of coastal fishing and shipping, which they maintained until the end of the 19th century.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/rives/3852