Titre | Les droits sur l'eau en Babylonie récente | |
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Auteur | Francis Joannès | |
Revue | Annales. Histoire, Sciences Sociales | |
Numéro | vol. 57, no 3, juin 2002 Numéro spécial : Politique et contrôle de l'eau dans le Moyen-Orient ancien | |
Rubrique / Thématique | Politique et contrôle de l'eau dans le Moyen-Orient ancien |
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Page | 577-609 | |
Résumé |
De la fin du VIIe à celle du IVe siècle avant J.-C., la Babylonie fut le siège de grands travaux
hydrauliques : à l'initiative des monarques néo-babyloniens puis achéménides, le cours des
fleuves fut régularisé, de nouveaux canaux furent creusés et le réseau d'irrigation fut restauré et développé. L'administration royale prêtait une attention particulière à la répartition
de l'eau, non seulement sur les domaines de la Couronne, mais aussi sur ceux des grands
sanctuaires. Sous les Achéménides, la prise à ferme, par des entrepreneurs privés, de terres
royales impliquait même la location de l'eau d'irrigation, pratique non encore attestée
jusqu'alors. Un contrôle administratif s'exerçait également sur le trafic fluvial, par le biais
des postes de péage et des ports fluviaux où les bateaux devaient acquitter une taxe de
circulation et d'appontement. Cette taxation n'était pourtant pas systématique; des entrepreneurs privés, qui prenaient en charge le transport et la commercialisation des produits
issus des domaines royaux, passaient des accords avec les chefs des postes de péages et
bénéficiaient de franchises; de même, les sanctuaires n'acquittaient pas de droits pour le
transport des produits agricoles destinés aux offrandes. L'attention royale montrée à la
gestion du système hydraulique en Babylonie fut ensuite réinterprétée et amplifiée dans
les descriptions des auteurs de l'Antiquité classique, qui en ont fait l'un des thèmes caractéristiques de leurs descriptions de la Mésopotamie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ANNA_573_0577 |