Titre | Trois figures de la liberté | |
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Auteur | Philippe d'Iribarne | |
Revue | Annales. Histoire, Sciences Sociales | |
Numéro | vol. 58, no 5, octobre 2003 Les espaces frontières | |
Rubrique / Thématique | Figures de la liberté |
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Page | 953-978 | |
Résumé |
Comment expliquer la variété des formes d'organisation de la société que l'on rencontre
en Europe; le rôle donné au marché en Grande-Bretagne (comme, de manière plus générale, dans les pays anglo-saxons), l'attachement germanique à la concertation, les attentes
vis-à-vis de l'État en France ? Si ces sociétés considèrent toutes que la liberté est le premier
des droits de l'homme, elles la conçoivent différemment. Cela apparaît bien en analysant
les visions de celle-ci, qui marquent les ?uvres de Locke ou Burke en Angleterre, Kant,
Fichte ou Habermas en Allemagne, Sieyès ou Tocqueville en France. Ces visions restent
marquées par la figure traditionnelle de l'homme libre, qui prévalait dans l'univers culturel
de chacun : en Grande-Bretagne, le propriétaire qui gère ses propres affaires à l'abri de
l'intervention d'autrui; en Allemagne, le membre d'une communauté de pairs prêts à se
soumettre à ce que tous ont décidé de conserve. En France, le noble attaché à ses privilèges
et à son honneur. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ANNA_585_0953 |