Titre | Minijobs en Allemagne. Une forme de travail à temps partiel très répandue mais contestée | |
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Auteur | Brigitte Lestrade | |
Revue | Revue française des Affaires sociales | |
Numéro | no 4, 2013 Emplois et statuts atypiques : quelles protections sociales ? | |
Rubrique / Thématique | Emplois et statuts atypiques : quelles protections sociales ? |
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Page | 56-71 | |
Résumé |
Le minijob est une importante particularité du travail en Allemagne. C'est un emploi à temps très partiel dont le revenu mensuel ne doit pas dépasser 450 euros, mais qui n'est soumis à aucune cotisation sociale à payer par le salarié, ni même à l'impôt sur le revenu. Plus de cinq millions de salariés n'ont qu'un minijob pour toute activité professionnelle. Pratique fort ancienne en Allemagne, ces emplois se sont multipliés à partir des années 1970 au travers de réglementations successives marquées par les hésitations des autorités et des syndicats, partagés entre leur désir de concilier les intérêts des salariés, ceux des entreprises (flexibilité de l'offre de travail) et des caisses d'assurances sociales, celles-ci ne recevant que des cotisations réduites de la part des employeurs. La contrepartie en est pour les minijobbers une absence de couverture sociale dont, il est vrai, la majorité bénéficie déjà à un autre titre (en tant que conjoints, étudiants ou chômeurs) même si elle est insuffisante en matière de retraite, problème qui fait actuellement débat. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Minijobs – a widespread form of employment in Germany currently under debate.
So-called “mini-jobs” are a prominent and specific feature in the German labour landscape. This is a form of marginal part-time employment that pays a maximum of €450 a month. This amount is totally tax-free for the worker who is exempt from social charges and even income tax. These “mini-jobs” are the only employment for some five million workers in Germany today. A long-standing practice since the 1970s, these “mini-jobs” gradually gained momentum following a succession of measures characterised by hesitation on the part of public authorities and trade unions, torn between the desire to reconcile the interests of the workers and employees (flexible labour supply) and the social insurance funds, which would only receive reduced contributions paid by employers. For the minijobbers themselves, the downside is the lack of social security coverage. That said, the majority of people of this category (those who are married, students or unemployed) do receive welfare, which is adequate in terms of social security but nonetheless insufficient in terms of retirement. This issue is open to debate. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAS_127_0056 |