Titre | La construction des prix à la SNCF, une socio-histoire de la tarification : De la péréquation au yield management (1938-2012) | |
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Auteur | Jean Finez | |
Revue | Revue Française de Sociologie | |
Numéro | vol. 55, no 1, 2014 Varia | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 5-39 | |
Annexes | Bibliographie | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Mots-clés (matière) | histoire légitimité prix tarification théorie économique transport ferroviaire | |
Mots-clés (organismes) | S.N.C.F. | |
Résumé |
Cet article analyse les conditions de production et de légitimation des systèmes de prix des billets de train en France, depuis la création de la SNCF en 1938. Initialement fondé sur le principe d'un tarif kilométrique uniforme, le système historique de péréquation est lentement abandonné au cours des décennies d'après-guerre, au profit d'une tarification indexée sur les coûts marginaux. Au tournant des années 1980-1990, ce paradigme est lui-même remplacé par un dispositif de tarification en temps réel – le yield management – visant à capter le maximum du surplus des consommateurs. Les transformations des modèles tarifaires à la SNCF, qui s'accompagnent d'une redéfinition de la notion éminemment polymorphe de service public ferroviaire, résultent du travail de quelques acteurs de premier plan. Ces « faiseurs de prix », qui mobilisent les instruments de la discipline économique et usent de leur capacité d'influence, agissent dans des contextes (politiques, sociaux, techniques et concurrentiels) particuliers, qui rendent possibles, nécessaires et légitimes les innovations qu'ils proposent. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Fare setting by the French National Railway Company (SNCF), a social history of pricing. From uniform fares to yield management (1938-2012). This article analyses the conditions of production and justification for systems of rail fares in France since the creation of the French National Railway Company (Société Nationale des Chemins de Fer Français — SNCF) in 1938. Initially based on the principle of a uniform rate per kilometre, the historic uniform fare system was steadily abandoned during the post-war decades in favour of pricing indexed to marginal costs. At the turn of the 1980s-90s, this paradigm was itself replaced by a real-time pricing mechanism — yield management — aimed at obtaining as much surplus per consumer as possible. The transformation of SNCF fare models, which was accompanied by a redefinition of the highly polymorphic notion of “public service” railways, was the result of work by a few leading actors. These “price setters,” who rely on tools from the discipline of economics as well as their own influence, act in specific (political, social, technical and competitive) contexts that make their proposed innovations possible, necessary and legitimate. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFS_551_0005 |