Titre | Affinités électives et parenté arabe | |
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Auteur | Édouard Conte | |
Revue | Etudes rurales | |
Numéro | no 157-158, 2001 Jeux, conflits, représentations | |
Page | 65-94 | |
Résumé |
La parenté arabe ne peut se comprendre à travers la seule rhétorique de la filiation agnatique, si présente dans les sociétés arabes comme dans la littérature anthropologique. Or, l'établissement de parentés électives, peu valorisées et peu étudiées, est inéluctable dans des sociétés qui privilégient le mariage entre enfants de frères car celui-ci, pratiqué en exclusivité, n'est pas reproductible sans apports extérieurs. Structurellement induits, les apparentements par affiliation, pactes de cousinage ou de germanité, sont néanmoins négociés, choisis. Assurant ainsi de subtiles transitions et rééquilibrages entre les sphères si étroitement imbriquées de la parenté et du politique, ils contribuent à maintenir les identités collectives au-delà des ruptures fréquentes entre agnats proches. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETRU_157_0065 |