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Titre Normes trop humaines de l'échange et forces productives incommensurables
Auteur Pierre Lantz
Mir@bel Revue L'Homme et la société
Numéro no 156-157, 2e et 3e trimestre 2005 Pour une économie politique de la richesse
Page 75-86
Résumé En présupposant un modèle où la rationalité humaine s'appliquerait aussi nécessairement que les lois de la nature, l'économie néoclassique s'est présentée comme science rigoureuse. À l'interrogation ricardienne sur les causes de la richesse (choses nécessaires à la vie) se substitue alors sa formulation comme maximum d'utilité dans un régime de concurrence absolue. Pourtant, on ne peut s'en tenir au marché pour saisir ce qui accroît la richesse effective (forces productives), ni négliger l'ambiguïté de cette notion parfois confondue avec la valeur d'usage. La définition de la richesse dépend des situations sociales et des critères de son calcul (comment produire le maximum de choses désirées ?). Ces critères sont, par définition, incalculables.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Incommensurable Productive Forces and All-Too-Human Norms of Exchang. Neoclassical economics can be presented as a rigorous science by presupposing a model where human rationality is as important as natural law. Ricardo's ideas about the origins of wealth (human necessities) can be replaced by the notion of utility in conditions of absolute competition. However, the market cannot explain what increases wealth (productive forces) and one cannot neglect the ambiguity of the notion of « utility », which is sometimes confused with use value. The definition of wealth depends on social situations and the criteria of its calculation (how can the maximum of desired things be produced ?). These criteria are, by definition, impossible to calculate.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LHS_156_0075