Titre | Entre colère et distance : les « études féministes » à l'université | |
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Auteur | Muriel Andriocci | |
Revue | L'Homme et la société | |
Numéro | no 158, 4e trimestre 2005 Féminismes | |
Rubrique / Thématique | Féminismes. Théories, mouvements, conflits |
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Page | 73-93 | |
Résumé |
Cet article a pour objet l'analyse des effets des études féministes/études genre sur les étudiantes qui ont suivi, dans le cadre de leurs études supérieures à l'université, des enseignements se revendiquant (plus ou moins explicitement) d'une problématique en termes de rapports sociaux de sexe. Il tente de montrer que l'hétérogénéité des effets de ces enseignements est liée à la diversité des expériences de l'injustice que rencontrent les femmes. Si ces savoirs issus, à l'origine, d'une lutte politique et dispensés, aujourd'hui, dans certaines universités, sont en mesure de formaliser, de contextualiser ou de resocialiser des souffrances liées aux normes oppressives de genre — et éventuellement de déboucher sur une lutte plus ou moins formelle pour leurs transformations — ils sont par ailleurs canalisés et disciplinés par l'académie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The effects of feminist and gender studies on university students are problematical as concerns the social relations of sex. The heterogeneity of the effects of this teaching is linked to the diversity of the unjust experiences of women. If knowledge and understanding that was originally produced by political struggle is now taught in certain universities and is capable of formalizing, contextualizing and resocializing suffering links to oppressive gender norms, it is nevertheless conditioned and focused by the academy. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LHS_158_0073 |