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Titre Sphère publique, sphère politique : le cas des associations de femmes en Mongolie
Auteur Anna Jarry-Omarova
Mir@bel Revue L'Homme et la société
Numéro no 158, 4e trimestre 2005 Féminismes
Rubrique / Thématique
Féminismes. Théories, mouvements, conflits
Page 201-218
Résumé Jürgen Habermas démontre comment, par l'appropriation de l'espace public, un sujet politique — le bourgeois — peut s'approprier l'espace politique. Ce n'est pourtant pas le cas pour les femmes. L'analyse de leur investissement de l'espace public en Mongolie permet d'apporter quelques éléments de compréhension.On comprend tout d'abord que les révolutions successives — soviétique puis démocratique — n'ont pas bouleversé l'ordre des rapports sociaux de sexe, les femmes restant socialement assignées à la sphère privée. On comprend aussi que dans la pratique sociale, elles investissent différentes aires de l'espace public, comme les marchés, les associations et même les médias. Mais on comprend aussi qu'elles restent prises dans le piège de leur « catégorie femmes » qu'elles tentent de valoriser, seul argument que leur laisse avancer la sphère virile politique. Ce qui étouffe alors leur véritable rôle citoyen, celui-là même dont on pourrait penser qu'il leur permettrait l'accès à la sphère politique.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Jürgen Habermas shows how the bourgeoisie can appropriate political space by the appropriation of public space. However, this does not apply to women. Analysis of how women have occupied public space in Mongolia reveals why. Successive revolutions in Mongolia have not upset the social relations of sex ; women have remained socially assigned to the private sphere. The masculin political sphere has left them only their identity as women, which limits their participation as citizens and, thusly, their access to the political sphere.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LHS_158_0201