| Titre | Les fantômes du peuple dans le cinéma de chabrol | |
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| Auteur | Pierre-Yves Quiviger | |
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Revue | Revue française d'histoire des idées politiques |
| Numéro | no 39, 1er semestre 2014 Art et politique | |
| Rubrique / Thématique | Art et politique |
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| Page | 81 | |
| Résumé |
Le cinéma de Claude Chabrol est volontiers lu à la lumière du cliché « cinéaste de la bourgeoisie ». L'article entend montrer que Chabrol est aussi, sinon plus, un cinéaste du peuple, examiné selon trois perspectives qui sont autant de figures : 1) le vulgaire, qui est distingué du grossier, à travers l'étude des Bonnes Femmes et des Noces rouges ; 2) le prolétaire, dont le presque rien (la seule famille, proles) confine au néant ; 3) le citoyen, qui permet de penser l'articulation entre représentation politique et représentation cinématographique. Les deux dernières perspectives et figures sont toutes les deux présentées à travers l'étude du Cheval d'orgueil et de La Cérémonie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
Claude Chabrol is most likely to be viewed as “the film maker of the bourgeoisie”. This paper intends to show that Chabrol is also, perhaps even more so, a film maker of the people. The people are observed through three perspectives which are as many character-types : 1) the vulgar, not to be confused with the gross, as seen in Les Bonnes Femmes and Les Noces rouges ; 2) the proletarian whose hardly-anythingness (the sole family, proles) borders mere nothingness ; 3) the citizen, whose type questions the relation between political and cinematographical representation. Both the last perspectives and types are aprehended in a study of Cheval d'orgueuil and La Cérémonie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFHIP_039_0081 |
