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Titre Échanges maritimes et enclavement en Afrique de l'Ouest : le cas des ports d'Abidjan et de Cotonou
Auteur Léandre Edgard Ndjambou
Mir@bel Revue Les Cahiers d'Outre-Mer
Numéro no 226-227, avril-septembre 2004 Afriques
Page 8
Résumé Avec les indépendances et l'éclatement des grandes fédérations coloniales, l'AOF et l'AEF, l'ancienne Afrique française a vu naître un certain nombre d'États souverains sans contact avec la mer et du même coup dépendant pour leurs relations avec l'extérieur, d'autres États riverains du golfe de Guinée. D'où les efforts développés par ceux-ci en vue de capter les trafics et le souci inversement des pays enclavés de desserrer à tout prix la position de monopole qu'ils s'étaient arrogée de facto. L'échec des compagnies de navigation nationales apparues après 1960 et les développements de la conteneurisation, en permettant à des groupes étrangers de s'imposer, ont cependant depuis peu contribué à compliquer le jeu en établissant de nouvelles contraintes, mais elles sont dans ce cas plus techniques que politiques. L'objet de cet article est de faire le point sur l'état de la question à partir des relations des ports d'Abidjan et de Cotonou avec les États enclavés de leur arrière-pays, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et plus marginalement le Tchad, et de montrer les efforts développés par quelques gros opérateurs du commerce maritime pour tisser les réseaux modernes de leur logistique.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COM_226_0008