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Titre Les retombées du « Mécanisme pour un Développement Propre » pour les pays en développement : une faible réception de technologie et un développement durable vague
Auteur Moïse Tsayem demaze
Mir@bel Revue Les Cahiers d'Outre-Mer
Numéro no 262, avril-juin 2013 Dynamiques rurales
Page 247-276
Résumé Cet article offre un aperçu critique des retombées attendues des projets de Mécanisme de Développement Propre (MDP) dans les pays en développement. L'analyse de la bibliographie dépouillée montre que les retombées escomptées sont mitigées : faible réception de technologie et vague contribution au développement durable. Ce bilan mitigé s'explique par le caractère non obligatoire du transfert de technologie des pays développés vers les pays en développement. Il s'explique aussi par l'absence de rigueur et de standards internationaux relatifs au développement durable auquel les projets MDP sont censés contribuer dans les pays en développement. Le MDP fait confiance aux porteurs de projets pour qu'ils fassent en sorte que les projets engendrent des bénéfices pour les pays en développement. Or les porteurs de projets sont des investisseurs ou des industriels, préoccupés par les crédits carbone issus des projets MDP et pouvant être commercialisés ou utilisés par les pays développés tenus de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (EGES) en vertu du protocole de Kyoto. L'article montre que la gouvernance du MDP a négligé l'effectivité de ses retombées dans les pays en développement. Une matrice est alors proposée pour l'évaluation ex-post de l'efficacité des projets MDP dans ces pays.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The benefits of the Clean Development Mechanism for developing countries: a weak technology reception and a hazy contribution to sustainable development. This paper provides a critical overview of the benefits expected from CDM projects in developing countries. The literature review shows that these benefits are weak: low technology reception and hazy contribution to sustainable development. This weak impact is explained by the fact that technology transfer for developing countries is not mandatory in the CDM framework. It is also explained by the lack of rigorous international standards for defining and assessing sustainable development that is expected from CDM projects in developing countries. CDM gives confidence to projects holders to ensure that projects generate benefits for developing countries. But projects holders are investors or manufacturers, interested primarily by carbon credits generated by CDM projects. These credits can be marketed or used by developed countries who have to reduce their green house gases emissions according to the Kyoto protocol. The paper shows that CDM governance has neglected the effectiveness of its impact in developing countries. A matrix is then proposed for the ex-post evaluation of the effectiveness of CDM projects in developing countries.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COM_262_0247