Titre | Janus dans les Andes : à la recherche du « berceau mythique » de la nation : Archéologues et enseignants face à la Semaine indianiste bolivienne de 1931 | |
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Auteur | Pablo Stefanoni | |
Revue | Problèmes d'Amérique Latine | |
Numéro | no 91, hiver 2013-2014 Sociologie politique de la Bolivie | |
Page | 69-100 | |
Mots-clés (matière) | alphabétisation archéologie culture éducation ethnie histoire identité culturelle Indiens intellectuel nation nationalisme | |
Mots-clés (géographie) | Bolivie | |
Résumé |
L'article analyse comment un groupe intellectuel fit du Tiwanaku un âge d'or qui devait permettre une future renaissance de la Bolivie. Ces intellectuels concilièrent deux termes jusqu'alors contradictoire, l'indianité et la nation. L'auteur analyse un temps fort de cette reconstruction, la Semaine indianiste réalisée en 1931 par des arquéologues amateurs, des maîtres d'école et des artistes fascinés par le passé préhispanique. C'est au sein de ce groupe intellectuel que naquît un récit de la refondation dont les idées et l'imaginaire millénaire furent ensuite réarticulées par un nouveau nationalisme révolutionnaire (tout d'abord sous l'hégémonie des militaires plus tard au sein d'une alliance avec les secteurs populaires) dans un projet nationaliste où les ruines de Tiwanaku ne furent plus le berceau mythique des seuls Aymaras mais de toute la Bolivie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Jano in the Andes : searching for the nation s mythical cradle This article focusses in a group of intellectuals (archeologists and teachers) who looked to Tiwanaku's past glories as a Golden Age energy that should be renewed in order to think a glowing future for Bolivia. They even got to reconcile two terms, until then contradictory : Indians and nation. The author deals with the Indianist Week carried out in 1931 as well as with the indianist cultural archeological movement, whose actions, intended to find a new future for Bolivia in the pre-colonial past. So, argues the author, nationalism and autochthonism were threading up a foundational narration. After the Chaco war, most of these ideas — and millenarian imaginaries — are to be articulated by the new revolutionary nationalism (first with military hegemony, and later with a popular/civilian one) to a national project where Tiwanaku splendid ruins were not just the mythical cradle for aymaras but for the whole Bolivia. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_091_0069 (accès réservé) |