Titre | Hannah Arendt et le sionisme : Cassandre aux pieds d'argile | |
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Auteur | Pierre Bouretz | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 16, décembre 2004 L'antilibéralisme | |
Rubrique / Thématique | Actualité |
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Page | 125-138 | |
Résumé |
Au moment du centenaire de la mort de Theodor Herzl le 3 juillet 1904 et dans un contexte de controverses au sujet de son héritage, cet article examine la position d'Hannah Arendt vis-à-vis du sionisme, son sens et sa postérité. Après avoir été engagée pendant dix ans dans le mouvement sioniste, Arendt a rompu avec lui dès 1944 en développant une critique de sa politique et de sa vision de l'histoire. Bien qu'elle ait été très isolée à l'époque, on retrouve aujourd'hui certains de ses arguments dans les discours qui défendent un point de vue révisionniste sur les fondements et l'histoire de l'Atat d'Israël entre deux perspectives : post-sioniste ou anti-sioniste. Devant le sionisme, Arendt a joué le rôle de Cassandre ; mais peut-être une Cassandre aux pieds d'argile. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_016_0125 |