Titre | Confronting the non-confrontational: reassessing the use of criminal evidence obtained extraterritorially in an age of global law enforcement and intelligence cooperation | |
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Auteur | Steven W. Becker | |
Revue | Revue internationale de droit pénal | |
Numéro | vol 78, no 1-2, 2007 Renseignement et activités criminelles | |
Page | 15-33 | |
Résumé |
Cet article traite du recours à la preuve pénale obtenue extra-territorialement et
de la question de savoir si l'étranger non-résident, en train d'être jugé pour des
actes de terrorisme aux Etats-Unis pourra invoquer les dispositions de la
Constitution des Etats-Unis pour prévenir le recours à une telle preuve.
L'auteur explique que le moment où ces droits constitutionnels particuliers
s'appliquent est décisif. L'article est centré sur trois droits constitutionnels
fondamentaux : le droit d'être protégé contre toutes persquisitions et saisies
déraisonnables, l'interdiction de contraindre à témoigner contre soi-même et le
droit à la confrontation.
Le raisonnement de l'auteur est le suivant : le fait que le Vè amendement de la
Constitution interdise d'utiliser la contrainte pour obtenir d'une personne qu'elle
témoigne contre elle-même et le droit donné par le VIè amendement à la
confrontation au moment du procès permettent à l'étranger non-résident jugé aux
Etat-Unis d'invoquer ces garanties même si les preuves en question ont été
obtenues en dehors des Etats-Unis. En outre, l'auteur estime que le recours par
le parquet à des extraits de preuves protégées par la loi ? Classified Information
Procedures Act? est interdit en vertu du VIè amendement lorsque celles-ci
contiennent des témoignages. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIDP_781_0015 |