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Titre Paysage industriel et imaginaire à Martigues
Auteur Sophie Bertran de Balanda
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Numéro no 47, 2014/1 Faire durer l'événement
Page 31-44
Résumé Martigues cultive la convergence d'images opposées, elle est ville industrielle et ville-patrimoine. Cette dualité est assumée. Grâce à sa géographie héritée, on l'a surnommée « Venise provençale ». Sa géographie inventée par les nécessités industrielles du siècle dernier a dessiné un chenal, entraînant la disparition d'étangs, d'îles et de salines. Aujourd'hui, il est encore difficile de mesurer l'impact sur l'imaginaire collectif de ces métamorphoses industrielles et urbaines, riches en paysages modernes et en aventures humaines. C'est à partir d'une relecture des cartes des XIXe et XXe siècles, de l'histoire de l'implantation du pôle pétrochimique, de l'analyse des photos aériennes, que l'on peut comprendre que cet imaginaire s'inscrit durablement autour du chenal de Caronte. Il enjambe les ponts, comme Toni l'immigré piémontais, héros du film de Renoir tourné ici-même en 1934, en plein bouleversement industriel. L'année 2013 ouvre de nouvelles perspectives à cette ville en changement permanent. Le Pays martégal participe au programme « Marseille, Provence, Capitale européenne de la culture ». De nombreux projets artistiques portés par la collectivité, prennent appui sur les paysages industriels. La curiosité que ces expériences font naître auprès d'un public élargi nous amène à penser que le paysage, fut-il industriel, devient un moteur culturel pour Martigues.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Martigues cultivates the meeting between opposite images : it is an industrial city and heritage city too. This duality is completely assumed. Due to its heritated geography we nickname as “ Provencale Venice”. Its geography, invented by industrial needs of the last century, has designed a channel leading to disappearances of ponds, islands, salines. Nowadays, it is sill difficult to measure the impact on the collective imagination of those industrial and urban metamorphoses, wealthy in modem landscapes and human adventures. Thanks to a re-reading of maps (dated on the 19th and 20th century) of aerial photography, we can understand why this imaginary falls durably around the “Caronte” Channel. This Channel steps over bridges like Tony the “piémontais” immigrant, one of the Renoir's movies filmed here in 1934, during industrial disruption. The year 2013 gives new perspectives to this city in constant change. Martigues country takes part in “ Marseille European Capital of Culture” event. Many artistic projects leaded by Martigues, have a story link with industrials landscapes.Those experiences arise a real curiosity of the public, so apparently that we can think our industrial landscapes are becoming a cultural driving force for Martigues.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rives/4578