Titre | Armée et politique en Turquie (1908-1980) | |
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Auteur | Hamit Bozarslan | |
Revue |
20 & 21. Revue d'histoire Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire |
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Numéro | no 124, novembre-décembre 2014 Dossier : Militaires et pouvoirs au Moyen-Orient | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 87-98 | |
Résumé |
Portant sur la période allant de la « révolution jeune turque » au coup d'État de 1980, cet article émet l'hypothèse que, bien que disposant d'importants moyens de contrainte et d'action lui conférant un statut suprasocial, l'armée manque souvent de cohésion interne. Ses interventions, directes ou indirectes, sont autant de réponses aux crises, qu'elle peut porter à leur paroxysme, mais qu'elle ne maîtrise pas toujours. S'il n'y a pas de doute qu'elle dispose d'un « esprit de corps », d'une idéologie, nationaliste ou kémaliste, ainsi que d'une unité organique ad minima, elle ne peut pour autant se légitimer par une posture suprasociale exclusive et doit par conséquent interagir avec d'autres acteurs issus de l'État ou de la société. Son ingénierie de pouvoir est élaborée en fonction des intérêts et attentes des officiers qui la dirigent, des contraintes et des opportunités qui se présentent à eux et des appréhensions subjectives qu'ils ont d'un problème politique donné. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Politics and the Army in Turkey (1908-1980).
Spanning the period from the Young Turk Revolution in 1908 to the 1980 coup d'État, this article puts forth the hypothesis that although the army had important means of coercion and action at its disposal, thus granting it a supra-social status, it often lacked internal cohesion. Its interventions, both direct and indirect, were reactions to crises, which they often exacerbated but did not always control. Although there is no doubt that the army possessed an “esprit de corps”, a common nationalist and Kemalist ideology, as well as a minimum of organic unity, it nevertheless did not manage to derive its legitimacy from an exclusive supra-social position. Consequently, it had to interact with State and civil society actors. Its technology of power was designed according to the interests and expectations of the officers who wielded it, the constraints and opportunities they faced, as well as the subjective perceptions that they had regarding various political problems. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VIN_124_0087 |