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Titre S'éviter ou coexister tant bien que mal. Usages de deux parcs publics à Belo Horizonte
Auteur Paul Cary, Natalia Duarte Cáceres
Mir@bel Revue Espaces et Sociétés
Numéro no 159, 2014/4 L'université : retour à la ville
Rubrique / Thématique
II. Hors dossier
Page 147-166
Résumé Alors que les espaces publics brésiliens se transforment, l'observation de type socio-ethnographique de deux parcs publics de Belo Horizonte révèle des tendances ambivalentes. Le Parc Municipal, en plein centre-ville, très fortement sécurisé, accueille principalement des usagers des classes populaires ou des populations marginales. Au Parc Barrage, la coexistence de fait entre habitants des classes aisées et des classes populaires va de pair avec de nombreux vols et les usagers adoptent de multiples stratégies d'évitement. Deux conclusions principales ressortent de notre étude. D'abord, si les espaces publics n'apparaissent plus comme des repoussoirs, la coexistence entre populations n'y va pas de soi et elle est loin d'y renforcer la tolérance. Ensuite, les usagers tendent à considérer que la régulation des espaces publics relève exclusivement de l'État et y adoptent des comportements destinés à leur éviter toute implication.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Avoidance or Coexistence in Public Spaces ? Observing the Use of Two Public Parks in Belo Horizonte (Brazil)While public spaces in Brazil are undergoing important transformations, a socio-ethnographic observation of two public parks in Belo Horizonte reveals ambivalent tendencies. On the one hand, the “Parque Municipal” is located in the city center with a high degree of security. It is mainly used by working-class people or marginalized populations. On the other hand, in the “Parque Barragem”, where upper-class individuals and the favela population are alongside each other, robberies are commonplace and park users generally adopt many avoidance strategies, trying to avoid any kind of interaction with other social groups. Two main conclusions emerge from our study. Firstly, even if public spaces are no longer dividers, spatial proximity does not strengthen tolerance. Secondly, users tend to consider the regulation of public spaces as a governmental issue and they therefore avoid any kind of involvement themselves in these matters.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESP_159_0147