Titre | Les élites administratives aux Pays-Bas de 1980 à 2011 : Rendre visible l'invisible | |
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Auteur | Jos Raadschelders, Frits M. van der Meer | |
Revue | Revue Internationale des Sciences Administratives | |
Numéro | vol. 80, no 4, décembre 2014 Varia | |
Page | 767-788 | |
Résumé |
La haute fonction publique néerlandaise est rarement décrite en des termes « élitistes », ce qui correspond à la culture sociale égalitaire bien présente dans le pays. Même si elle est officiellement ouverte au recrutement externe, dans la pratique, la (haute) fonction publique au sein du gouvernement central est un système relativement fermé. La mobilité professionnelle entre ces fonctionnaires et les titulaires d'une charge politique est relativement limitée, et elle est quasiment inexistante entre les secteurs public et privé. Le nouveau management public a eu peu d'influence sur la structure et le fonctionnement des élites administratives néerlandaises. La création d'un Service d'administration générale (Senior Executive Service, SES) (une haute fonction publique) et, au sein de celui-ci, du « Top Management Group », aura été plus importante pour le positionnement et le fonctionnement de ces fonctionnaires. En créant ce système de carrière au sommet de la fonction publique au niveau central, la nature élitiste des hauts fonctionnaires a été renforcée.Le nouveau management public (NMP) n'a pas eu d'influence sur la structure et le fonctionnement de la fonction publique néerlandaise. La rotation des postes au sommet, par le biais du Service d'administration générale s'inspire essentiellement de la volonté de réduire le cloisonnement des départements ministériels. Ce qui a changé, c'est l'environnement dans lequel les hauts fonctionnaires travaillent, étant donné que le Parlement, les médias et les citoyens exigent des résultats rapides et tangibles. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Dutch top civil service level has seldom been described in ‘elitist' terms; befitting a country with a strong egalitarian social culture. Though formally open to outside recruitment, in practice the (top) civil service in central government is a rather closed system. There is relatively little occupational mobility between these civil servants and political officeholders, and virtually none between the public and the private sectors. However, some initiatives have recently been taken to improve this external mobility. New Public Management has had little impact upon the structure and functioning of the Dutch administrative elites. More important for the positioning and functioning of these civil servants has been the creation of the Senior Executive Service, and, within the SES, the top management group. By creating this career system at the very top of the civil service at the central level, the elite nature of the top civil servants has been reinforced.Points for practitionersThe structure and functioning of the Dutch civil service has not been influenced by New Public Management (NPM). The rotation of positions at the top, through the Senior Public Service, is mainly inspired by the effort to decrease the compartmentalization of government departments. What has changed is the environment in which higher civil servants work, with Parliament, media and citizens demanding fast and tangible results. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISA_804_0767 |