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Titre Euroscepticism and the 2014 European Parliamentary Elections
Auteur John FitzGibbon
Mir@bel Revue L'Europe en formation
Numéro no 373, juillet 2014 Euroscepticisme et élections européennes de 2014
Rubrique / Thématique
Dossier : Euroscepticisme et élections européennes de 2014
Page 29-44
Résumé Le résultat des élections parlementaires européennes de 2014 est largement perçu comme ayant été une victoire pour l'euroscepticisme et les acteurs politiques qui veulent la sortie de leurs pays de l'UE. Le récit des médias a mis l'accent en particulier sur le succès des eurosceptiques (Szczerbiak & Taggart : 2004) de l'UKIP en Grande-Bretagne et du Front national (FN) en France, qui ont émergé comme les plus grands partis, dans leur pays respectif, avec le vote des élections européennes. Cet article soutient, cependant, que ce récit spécifique débouche sur une conclusion trop nuancée du résultat des élections. Il souligne que le résultat des élections est la nature différenciée des euroscepticismes qui ont émergé à travers l'UE. En examinant plusieurs cas – le cas de l'Irlande, de la France, de la Grèce, de la Pologne, de l'Espagne et du Royaume-Uni – il montre que la nature de l'opposition à l'intégration européenne exprimée par les partis « vainqueurs » des élections européennes dans chaque État varie de façon significative. Voir ces résultats à travers le prisme du ‘withdrawalist' du FN et de l'UKIP conduit à exclure l'émergence des opposants à l'intégration européenne dont la position est fondée sur une critique des politiques adoptées par l'UE pour faire face à la crise économique et financière européenne. L'article conclut en replaçant l'émergence de cet euroscepticisme dans le contexte de l'impact catastrophique de la crise sur l'économie européenne, et comment elle n'est pas seulement compréhensible, mais peut-être même mise en sourdine compte tenu de la dévastation causée par la crise.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The outcome of the 2014 European Parliamentary (EP) election is widely perceived to have been a victory for Euroscepticism and those political actors who want their country to withdraw from EU membership. The media narrative has focused in particular on the success of the hard Eurosceptic (Szczerbiak & Taggart: 2004) UKIP in Britain and the Front National (FN) in France who emerged as the largest parties in their respective countries EP election vote. This article argues, however, that this specific narrative draws too nuanced a conclusion from the outcome of the elections. It emphasises that the overlooked outcome of the election was the differentiated nature of Euroscepticism that emerged across the EU. By examining several case studies—Ireland, France, Greece, Poland, Spain and the UK—it shows that the nature of opposition to European integration expressed by the parties who ‘won' the EP elections in each state, variated to a significant degree. To view such outcomes through the prism of the ‘withdrawalist' FN and UKIP is to exclude the emergence of opponents of European integration whose challenge is based on critiques of the policies employed at the EU level to deal with the European economic and financial crisis. The article concludes by framing the emergence of this Euroscepticism in the context of the catastrophic impact of the crisis on the European economy, and how it is not just understandable but perhaps even muted given the devastation wrought by the crisis.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EUFOR_373_0029