Titre | La privatisation des services publics britanniques : leçons ou mises en garde pour les autres pays membres de la CEE ? | |
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Auteur | David Heald | |
Revue | Politiques et management public | |
Numéro | vol. 9, no 4, décembre 1991 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 51-72 | |
Résumé |
Le gouvernement britannique a été le seul au sein de la CEE à projeter de transférer toutes les entreprises de services publics du secteur public au secteur privé. Cette divergence appelle donc plusieurs questions, y compris la possibilité de trouver une explication dans la conjoncture politique britannique ou dans l'évolution des secteurs des services publics au Royaume-Uni. Cet article identifie plusieurs facteurs explicatifs. Quoique la structure gouvernementale britannique ait toujours été unitaire, les années 80 ont été caractérisées par un net renforcement du centralisme qui a permis au gouvernement d'imposer sa volonté. De plus, trop d'espérances incompatibles ont produit une désillusion exagérée de la part des organismes de tutelle ; l'Etat restait propriétaire malgré lui. Après avoir défendu le statut public de leurs entreprises au début du programme de privatisation, les dirigeants sont devenus des partisans vigoureux de leur propre privatisation, selon les conditions qui leur convenaient. Le programme britannique entraîne certaines fautes de conception et des compromis malheureux -en particulier la priorité attribuée au transfert de propriétaire plutôt qu'à l'augmentation de concurrence- qui devront être corrigés à l'avenir. Ainsi, l'expérience britannique pourrait fournir simultanément des leçons et des mises en garde. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pomap_0758-1726_1991_num_9_4_3025 |