Titre | The Euro and the Crisis: Evidence on Recent Fiscal Multipliers | |
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Auteur | Jean-Louis Combes, Alexandru Minea, Lavinia Mustea, Mousse Ndoye Sow | |
Revue | Revue d'économie politique | |
Numéro | volume 124, novembre-décembre 2014 Financial and Fiscal Aspects of the EMU Crisis | |
Page | 1013-1038 | |
Résumé |
Dans le contexte de la crise financière globale, de nombreux pays ont adopté des programmes de relance budgétaire de grande ampleur qui permettent d'identifier les effets multiplicateurs. Cet article est le premier à proposer une analyse systématique des multiplicateurs budgétaires dans les pays européens. Il cherche à répondre à deux questions : d'une part, les pays de la zone euro ont-ils un multiplicateur différent des autres pays européens, et, d'autre part, les pays de la zone euro les plus affectés par la crise des dettes souveraines ont-ils un multiplicateur qui leur est propre ? La méthode économétrique utilisée est celle du modèle vectoriel autoregressif sur des données de panel. Les données sont trimestrielles et couvrent la période 1999-2012. Les principaux résultats sont les suivants : i) les multiplicateurs de dépenses présentent des valeurs plus conformes au modèle keynésien dans les pays ayant adopté l'euro et surtout dans les pays destinés à intégrer la zone euro dans un futur proche, et ii) les réponses macro-économiques les plus keynésiennes sont observées dans les pays de la zone euro fortement touchés par la crise. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
La zone euro dans la crise financière globale : Quelles valeurs pour les multiplicateurs keynésiens ? In response to the current economic crisis, many countries around the world adopted large fiscal stimuli, thus reviving the question of fiscal multipliers. This paper is a first attempt for a systematic analysis of the behaviour of fiscal multipliers in the Eurozone countries. Using Panel Vector Auto Regressive (PVAR) estimations for quarterly data on fiscal variables for the 1999-2012 period, we unveil several interesting results. First, tax multipliers are little affected by being a Eurozone country or not, or by experiencing the Eurozone crisis. Second, on the contrary, spending multipliers exhibit major differences depending on the considered group of countries; in particular, being part of the Eurozone or expecting to adopt the Euro in the future makes the response of output to expenditure shocks more Keynesian, as this is also the case in the group of Eurozone countries affected by the crisis. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REDP_246_1013 |