Titre | L'office du juge et l'histoire | |
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Auteur | Bernard Edelman | |
Revue | Droit et société | |
Numéro | no 38, janvier 1998 Vérité historique, vérité judiciaire. | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Vérité historique, vérité judiciaire |
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Page | 47-58 | |
Résumé |
Le juge ne peut se prononcer sur l'histoire, sous peine de cautionner une « histoire officielle ». Il est tenu à un devoir de neutralité qui constitue son « office ». Tout au plus peut-il juger la méthode qu'un historien utilise. Dès lors, le jugement sur l'histoire se résout à la seule question de savoir ce qu'est une « bonne » méthode. C'est, diront les tribunaux, la méthode du débat contradictoire, ce qui exclut tout aussi bien l'ignorance, le raisonnement purement spéculatif et, pis encore, le doute absolu, qui rejette toute thèse adverse dans le néant des mythes. Les juges conçoivent la méthode historique sur le modèle du débat démocratique, dont le débat judiciaire est la meilleure expression. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The Judge's « Office » and History.
A judge who gives his opinion about history will be seen as supporting an "official history". His duty as a judge is to remain neutral. This duty represents his "office". At the most he may judge the method utilized by the historian. Consequently, opinion on history is soley based on knowing what constitutes a "good" method. Courts maintain it lies in the method of open debate which implies that ignorance, purely speculative arguments and morever, absolute doubt, which dismisses as legend all reasoning from opposing parties, are incompatible. Judges see the historical method as being based on the model of démocratie debate of which the judicial debate is the best expression. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/dreso_0769-3362_1998_num_38_1_1425 |