Titre | Le « complexe industriel » du renseignement américain et la préservation des libertés | |
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Auteur | Gildas Le Voguer | |
Revue | Politique Américaine | |
Numéro | No 24, avril 2014 Sécurité et Libertés | |
Page | 29-44 | |
Résumé |
Les récentes révélations effectuées par la presse à propos de l'interception de communications téléphoniques privées et de programmes de surveillance électronique activés par la National Security Agency laissent une impression de déjà-vu. Cependant, l'ampleur de ces programmes est si considérable qu'il faut bien admettre que la communauté du renseignement américaine est entrée dans une nouvelle ère, celle de la surveillance de masse. Cet article a pour objet d'analyser comment les faiblesses du renseignement humain ont progressivement conduit la communauté du renseignement américaine à privilégier le renseignement technique. Après les attentats du 11 septembre, cette évolution s'est confirmée et la communauté du renseignement s'est transformée en un véritable « complexe industriel », qui a systématisé la surveillance de masse. Mais, dans un pays comme les États-Unis, cette évolution ne pouvait pas se passer sans anicroches car le respect sacro saint accordé à la vie privée et une longue tradition de désobéissance civile invitent les lanceurs d'alerte à réagir. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The recent revelations about the National Security Agency's Internet surveillance programs and interception of private telephone communications have a strange sense of déjà vu. However, the scope of these programs is so large that one has to acknowledge that the American intelligence community has entered a new era of mass surveillance. This article explores how, due to shortcomings of human intelligence, the American intelligence community progressively gave priority to technical intelligence. In the wake of 9/11, this evolution had come to fruition and the intelligence community morphed into an ‘intelligence industrial complex', which made mass surveillance systematic. But this development could not go smoothly in a country such as the United States, where a deeply ingrained sense of privacy and a long tradition of civil disobedience encourage whistleblowers to react. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POLAM_024_0029 |