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Titre Les mosquées en Algérie ou l'espace reconquis : l'exemple d'Oran
Auteur Dalila Senhadji Khiat
Mir@bel Revue L'année du Maghreb
Numéro Vol. VI, 2010 Dossier : Sexe et sexualités au Maghreb. Essais d'ethnographies contemporaines
Rubrique / Thématique
Algérie
 Notes
Page 291-303
Résumé La mosquée « algérienne » est à la recherche de sa spécificité. Ses éléments architectoniques mettent cruellement en relief sa pauvreté architecturale. Or l'Algérie, contrairement à ses deux voisins, la Tunisie et le Maroc, dispose d'une législation plutôt vague relative à la construction de la mosquée. Vague, car elle stipule le respect du caractère « authentique » de l'architecture islamique sans préciser ce que recouvre le terme. Cet article tente de rendre compte des composantes architecturales des mosquées « algériennes » en s'intéressant plus spécifiquement à celles issues d'une « conversion » des établissements religieux chrétiens et juifs. De ce point de vue, l'Algérie, constitue à juste titre, un cas d'étude intéressant. Indépendante en 1962, elle a « hérité » de la période coloniale d'un important parc immobilier constitué de nombreuses églises catholiques, de temples protestants et de synagogues. Ces lieux de culte ont connu un processus de réappropriation et de transformation en mosquée par l'État algérien indépendant. C'est ce processus qu'il s'agit d'analyser en prenant comme champ d'observation, Oran, deuxième ville d'Algérie.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The “Algerian” mosque is looking for its specificity. Its architectural features sorely highlight its architectural poverty. Algeria, however, unlike its Tunisian and Moroccan neighbors, has legislation although rather vague, relative to mosque construction. The legislation is vague because it requires respect for the “authentic” character of Islamic architecture without specifying what is meant by the term. This article attempts to account for the architectural features of “Algerian” mosques by focusing more specifically on those created by “conversion” from Christian and Jewish religious sites. From this point of view, Algeria is, rightly so, an interesting case study. With independence in 1962, she “inherited” a large number of buildings from colonial religious institutions: Catholic churches, Jewish synagogues and Protestant temples. These places of worship have undergone a process of reappropriation and transformation by the independent Algerian state. It is this process that is analyzed using as field observations, Algeria's second largest city, Oran.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://anneemaghreb.revues.org/907