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Titre L'imagerie touarègue entre littérature savante et littérature populaire
Auteur Paul Pandolfi
Mir@bel Revue L'année du Maghreb
Numéro Vol. VII, 2011 Dossier : Sahara en mouvement
Rubrique / Thématique
Dossier de recherche : Sahara en mouvement
 L'invention du Sahara : découvertes et utopies
Page 101-113
Résumé Une série de clichés continue encore aujourd'hui à oblitérer l'appréhension des sociétés touarègues. Avec quelques nuances et ajustements, ces clichés se retrouvent dans la littérature de voyage, la presse, le cinéma, la publicité, et parfois dans les publications universitaires. Le présent article se fonde pour l'essentiel sur une analyse de la représentation stéréotypée des Touaregs dans la littérature « savante » de l'époque coloniale, et se réfère notamment à deux auteurs qui ont joué un rôle fondamental dans son élaboration : Henri Duveyrier et Émile-Félix Gautier. L'article examine ensuite quelques romans coloniaux qui se sont directement inspirés de cette littérature savante. Dans ces clichés, le Touareg apparaît comme un autre, mais un autre proche dont on se fait une image plutôt positive, et sa relative proximité fait d'autant mieux ressortir l'irrémédiable altérité de ses voisins, auxquels on applique par contre des clichés négatifs.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais To this day, a number of clichés continue to hinder our understanding of the Tuareg society. With different degrees and some adjustments, such clichés usually emerge in travel literature, media, movies, advertising, and sometimes in academic publications. This article is primarily based on the analysis of the stereotypical representation of Tuaregs in the “scholarly” literature of the colonial era, with particular references to two authors who have been instrumental in its development: Henri Duveyrier and Emile-Felix Gautier. The article then examines a number of colonial novels that were directly inspired by scholarly literature. In these clichés, the Tuareg appears as an “other”, but an “other” close enough to project a rather positive image, and his relative proximity makes all the more obvious the irremediable otherness of his neighbors, who in turn are given negative stereotypes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://anneemaghreb.revues.org/1155