| Titre | Les logiques politiques des TIC, les TIC, entre impensé, glissement de la prérogative politique et gestionnarisation | |
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| Auteur | Pascal Robert | |
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Revue | Revue française des sciences de l'information et de la communication |
| Numéro | No 5, 2014 État des recherches en SIC sur l'information médiatique | |
| Rubrique / Thématique | Émergences |
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| Résumé |
On s'interroge beaucoup, et à juste titre, sur les transformations des modalités d'exercice de la démocratie et de la définition de la notion d'espace public par les TIC. Cet article propose une autre perspective critique. Il participe, en effet, à problématiser des logiques peut-être moins visibles, mais qui n'en structurent pas moins le développement de nos sociétés démocratiques du grand nombre. Nous en avons identifié trois : la logique qui structure nos représentations sociales, que nous appelons l'impensé informatique et des TIC, la logique qui structure le mode d'existence du politique lui-même, que je renvoie à la notion de glissement de la prérogative politique (GPP), et celle, enfin, qui structure le mode de fonctionnement de nos organisations, publiques comme privées, et que je nomme la « gestionnarisation » et qui, désormais, déborde sur toutes nos activités. Ces trois logiques ne sont pas indépendantes, elles évoluent en interaction : car l'impensé autorise socialement le déploiement de la logique du GPP, qui, à son tour facilite l'irrigation de notre société par celle de la gestionnarisation, qui, nous le verrons, nourrit également l'impensé. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Résumé anglais |
There is much debate, and rightly so, about the transformation of the exercise of democracy and the definition of the notion of public space by ICT. This paper proposes a new critical perspective. It participates, in fact, to problematize the three logics, may be less visible, but which nevertheless structure the development of our democratic societies : the logic that structure our social representations, which I call the ICT's “unthought”, the logic that structure the mode of existence of politics, which I refer to the concept of “sliding the political prerogative” (GPP in french), and that, finally, that structure our organizations, public and private, and what I call the "managementism", which is now beyond all our activities. These three approaches are not independent, they are interconnected, for the “unthought” allows the deployment of GPP, which in turn facilitates the irrigation of our society by the “managementism”, which we shall see, also feeds the “unthought”. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Article en ligne | http://rfsic.revues.org/1046 |
