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Titre Philippe d'Orléans, la cour et les lettres (1713-1723)
Auteur Laurent Lemarchand
Mir@bel Revue Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique
Numéro no 115, 2011 Histoire et images, pour un enseignement critique
Rubrique / Thématique
CHANTIERS
Page 113-146
Résumé Contrairement à une idée bien établie, la Régence ne procéda à la suppression ni de l'absolutisme ni de sa politique culturelle. Philippe d'Orléans traita la crise du premier, héritage mortifère du pouvoir louisquatorzien, notamment par la réforme de la seconde. Celle-ci répondit aux exigences nouvelles de la société parisienne, surtout à la diffusion des pouvoirs et de la cour dans la ville. Des formes inédites de participation et d'expression des élites surgirent alors, ainsi avec la polysynodie ou le bal de l'Opéra, voire avec la naissance de l'opinion publique. L'ouverture du pouvoir fut aussi manifeste dans le domaine culturel, avec la promotion des « cours princières », la rénovation de la Librairie royale, l'investissement des premiers salons des Lumières et de véritables politiques des lettres et des sciences. Mais le tout se fit souvent au profit de la monarchie, participant ainsi du renforcement de l'absolutisme.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://chrhc.revues.org/2300