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Titre Ville, migration et identité dans le roman d'Adolfo Cárdenas : « Periférica Blvd. »
Auteur Livia Escobar
Mir@bel Revue Amerika
Numéro No 9, 2013 Villes américaines du XXIème siècle : réalités et représentations sociales, culturelles et linguistiques
Rubrique / Thématique
Thématique
Résumé La Paz est la ville la plus peuplée de Bolivie d'après le recensement de 2012. Elle possède actuellement 2.706.351 habitants dont presque la moitié habite à El Alto. Cet ancien quartier est devenu une ville en 1985, grâce à l'énorme vague migratoire des mineurs licenciés. La composition de sa population, constituée en majorité de mineurs et d'indigènes aymaras, fait de cet endroit le plus démuni qui soit. C'est pourquoi la ville d'El Alto, malgré son indépendance juridique, demeure rattachée à la capitale. Le roman policier d'Adolfo Cárdenas Franco a comme scénario l'avenue qui rejoint El Alto au quartier de Villa Fátima au nord-est de la ville. Les deux extrémités de l'avenue Periférica sont des villas miseria où l'on trouve les personnages les plus grotesques, affreux, avilis et pitoyables. Ce sont aussi les endroits où le mélange des cultures se fait plus intensément à cause des origines des gens. C'est dans cette rencontre de cultures et de langues que l'écrivain puise sa créativité en essayant de transcrire par le langage et la narration la réalité de la périphérie.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais La Paz is the most populous city in Bolivia according to the 2012 census. It currently has 2,706,351 inhabitants, almost half of them living in El Alto. This old neighborhood became a city in 1985, thanks to the huge wave migration of redundant miners. The composition of its population, mostly miners and Aymara natives, makes of this neighborhood the most deprived area. That is why the city of El Alto, despite its legal independence, remains attached to the capital. The detective novel of Adolfo Cárdenas Franco was inspired by the Periférica Avenue that joins El Alto to Villa Fátima, north east neighborhood. Both ends of the Periférica Avenue are "villas miseria" where there are the most grotesque, hideous, degraded and pitiful people. These are also areas where the mixture of cultures is more intense because of the origins of the migrants. It is in this meeting of cultures and languages ​​that the writer draws its creativity trying to transcribe the language and narrative reality of the periphery.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://amerika.revues.org/4427