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Titre Sauvage civilité ou civilité sauvage
Auteur André Luís Gomes
Mir@bel Revue Amerika
Numéro No 9, 2013 Villes américaines du XXIème siècle : réalités et représentations sociales, culturelles et linguistiques
Rubrique / Thématique
Mélanges
Résumé Dans Qu'il était bon mon petit Français, film sorti en 1970, Nelson Pereira dos Santos, à partir d'une vision historique coloniale, se base pour son script sur le journal de Hans Staden, mais le recrée en un récit satirique qui se situe entre le documentaire et la fiction. Ce qui nous intéresse, dans cet article, est d'identifier la manière dont le film, à travers les images et le récit lui-même, propose différentes approches de penser les coutumes indigènes, en tenant compte non seulement de la pratique cannibale des Tupinambas, mais aussi de la capacité d'interaction et de coexistence des groupes indigènes avec les « étrangers », le Français et le Portugais. À cet égard, nous aurons recours, de façon panoramique, à des textes littéraires et picturaux pour analyser les développements de la thématique indigéniste dans le but de vérifier la manière dont ils se présentent dans le film Qu'il était bon mon petit Français et réduire le champ d'analyse, pour mettre en valeur, dans une scène spécifique, les procédés ludiques, métaphoriques et théâtraux pour représenter l'assimilation mutuelle de la culture indigène et européenne ainsi que la manière dont l'idée de sauvagerie et de citoyenneté sont (re)construites.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In How Tasty was my little Frenchman, film released in 1970, Nelson Pereira dos Santos, from a colonial historical vision, uses as the basis for the screenplay the report of Hans Staden, but recreates it in a satirical narrative between documentary and fictional. What interests us in this paper is to identify how the film through images and narrative itself, proposes different ways of thinking about indigenous customs, considering not only the practice of Tupinambás'cannibalism, but also the capability of interaction and coexistence of groups indigenous to the "foreign", French and Portuguese. In this sense, we will resort, panoramic way, the literary and pictorial texts to analyze the developments of the theme indianist to check how they are present in the film How Tasty Was My Little Frenchman and reduce the analytical focus to evidence in a specific scene, the playful, metaphorical and theater to present mutual assimilation of indigenous and European culture and how the idea of ​​savagery and citizenship are (re) constructed features.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://amerika.revues.org/4428